“ On peut souffrir, on peut même au fond ne rien lâcher… trouver le feu intérieur et peut-être, par bonheur, le soutien qui fera l’étincelle ”
Après une relation de plus de 6 ans avec mon compagnon de l’époque, j’avais perdu le goût du combat, du partage et des plaisirs simples de la vie. Il m’avait petit à petit réduite à la sensation de n’être qu’un meuble de la maison. Par exemple, il me parlait tous les soirs de son potager alors que je lui avais dis et lui avais répété de multiples fois que ce sujet ne m’interessait nullement et meêm qu’il m’ennuyait… Mais cela, chaque soir ne changeait pas…
A côté de cela, c’était une personne appréciée de tous, faisant une bonne impression auprès de mes amis et de ma famille. Comme on pourrait dire, “un homme parfait sous tous rapports”. Mais cela n’était que la face visible du personnage et moi je vivais l’autre face dans mon intimité. J’en parlais à ma mère de désespoir car elle était la seule personne à pouvoir entendre ou comprendre ce que je vivais de mon côté. Il avait le soutien des autres et je passais pour la compliquée donc je finissais par me taire et faire comme si tout allait bien.
Le moment de solitude le plus dur fût quand un jour mère me dit après avoir parlé plusieurs fois de mes difficultés qu’il fallait que je fasse attention car j’étais une personne difficile à vivre et que j’avais de la chance d’avoir rencontré quelqu’un comme lui. Ma mère qui ne m’avait pas souvent soutenu (si ce n’est jamais), venait à l’instant de m’enlever tout dernier espoir d’aide et aussi m’enfoncer dans un sentiment de rejet méprisant et ainsi une solitude vissérale ; comme être dans un trou profond, étroit et noir dont on ne voit au loin qu’un point rond de lumière.
Joanne